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Évènements

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Soutenance de thèse

Violette ARNOULET soutiendra sa thèse intitulée :

Les communistes et les "quartiers". Sociohistoire d'un pouvoir municipal engagé dans la politique de la ville (Stains, 1971-2018).

   La soutenance aura lieu le lundi 3 avril à 9h30, à l’École d'urbanisme de Paris, en salle A219...

Soutenance de thèse

Camille PICARD soutiendra sa thèse intitulée :

"Le Japon face aux enjeux démographiques : politiques publiques et innovations sociales en faveur du maintien à domicile des personnes âgées"

   Vendredi 17 février à 9h30 en salle A219 du bâtiment Bienvenüe.

Le jury est composé...

Soutenance de thèse

Anthony XIMENEZ soutiendra sa thèse en Aménagement et Urbanisme intitulée :

"Urbanisme et réflexivité. Un diagnostic critique du champ du projet en urbanisme, de la recherche aux pratiques professionnelles".

   La soutenance aura lieu le vendredi 3 février 2023 à 14h en salle...

Soutenance HDR

Joël IDT soutiendra le 26 janvier son Habilitation à Diriger des Recherches en urbanisme et aménagement : "Les imbrications entre technique et politique en urbanisme au prisme de la régulation de l'action collective".


JURY :

  • Nadia ARAB, Professeure à l’Ecole d’Urbanisme de Paris – UPEC (Garante).
  • Xavier DESJARDINS, Professeur à Sorbonne Université (Rapporteur).
  • Caroline GALLEZ, Directrice de recherche de l’Université Gustave Eiffel.
  • Patrick LE GALES, Professeur à l’Ecole Urbaine de Sciences Po (Rapporteur).
  • Romain MELOT, Directeur de recherche à l’INRAE.
  • François-Mathieu POUPEAU, Directeur de recherche au CNRS.
  • Hélène REIGNER, Professeure à Aix-Marseille Université (Rapporteure).


RESUME :

En urbanisme, technique et politique ne sont pas deux champs étanches : ils sont étroitement imbriqués. Le technique (que l’on peut définir à travers ses objets ou ses savoirs) est parfois présent dans des questions a priori strictement politiques : arbitrages entre intérêts particuliers sur les décisions en matière d’aménagement urbain, obtention des responsabilités en matière d’urbanisme au sein d’une institution publique, construction des coopérations autour d’un projet urbain, etc. Inversement, le politique (de l’exercice du monopole de la violence légitime à la lutte pour l’obtention du pouvoir en passant par la capacité à orienter l’avenir d’une société) contribue à façonner le technique. La manière dont s’entremêlent technique et politique en urbanisme et en aménagement constitue l’objet central des questionnements de mon habilitation à diriger des recherches.

Pour l’aborder, je mobilise le cadre d’analyse de la régulation sociale (au sens de Jean-Daniel Reynaud) que j’applique à l’action collective en matière d’urbanisme. Ce cadre d’analyse se démarque de celui des politiques publiques ou des projets urbains pour mettre en évidence la manière dont sont définis et dont se structurent les règles et les systèmes de règles qui organisent l’action collective. A partir d’une relecture croisée de mes travaux de recherche antérieurs, je m’intéresse ainsi aux imbrications entre technique et politique dans la régulation de l’action collective en urbanisme.

Dans le premier chapitre, je questionne la manière dont les acteurs techniques de l’urbanisme peuvent jouer un rôle politique, et dont les acteurs politiques peuvent jouer un rôle technique. Dans le second chapitre, je m’intéresse aux formes de régulation de la mise en œuvre opérationnelle de l’action publique urbaine, où des questions techniques redéfinissent parfois en profondeur les objectifs politiques initialement fixés à l’action. Le troisième chapitre traite des imbrications entre technique et politique dans l’organisation politico-administrative des systèmes de gouvernement urbain. Le quatrième chapitre aborde enfin les processus d’urbanisation comme des actions collectives, pour analyser les imbrications entre technique et politique au sein des systèmes de règles qui structurent les transformations urbaines.

L’ensemble montre finalement comment la régulation de l’action collective en matière d’urbanisme articule technique et politique. Mon travail met en évidence différentes formes d’imbrications. Les acteurs naviguent entre technique et politique dans leur action concrète. Des jeux d’acteurs se structurent aux interfaces entre technique et politique. L’organisation des institutions politico-administratives publiques est traversée par des tensions entre les deux. Des règles techniques et politiques se combinent au sein des systèmes de règles qui organisent l’action. Le prisme d’analyse des imbrications entre technique et politique ouvre ainsi des pistes pour expliquer les ressorts de l’action collective en urbanisme

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