Léa PROST soutiendra publiquement ses travaux de thèse en géographie intitulés :
"Approches géographiques des variations spatio-temporelles des cas de Lymphomes Non-Hodgkiniens en basse vallée du Rhône".
La thèse est dirigée par Myriam Baron (Lab’URBA, UPEC) et co-encadrée par Benjamin Lysaniuk (CNRS, UMR 8586 Prodig).
La soutenance aura lieu le mercredi 2 décembre 2020
A partir de 15h
Le jury sera composé de :
- BARON Myriam, Professeure des Universités, Université Paris-Est Créteil – Directrice
- CHASLES Virginie, Maîtresse de conférence HDR, Université Jean Moulin Lyon 3 – Rapporteure
- FLEURET Sébastien, Directeur de recherches, CNRS, UMR ESO – Examinateur
- HELLEQUIN Anne-Peggy, Professeure des Universités, Université Paris Nanterre – Examinatrice
- IMBERT Christophe, Professeur des Universités, Université Rouen Normandie – Examinateur
- LYSANIUK Benjamin, Chargé de recherches, CNRS, UMR Prodig – Co-encadrant
- SIERRA Alexis, Maître de conférence HDR, Cergy-Pontoise Université – Rapporteur
- SLAMA Borhane, Hématologue, chef de service Hématologie clinique, Oncologie médicale – Examinateur
Résumé de la thèse :
Chaque année, en France, près de 400 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués. La lutte contre ces affections est aujourd’hui affichée comme une priorité de santé publique. Le temps de latence et le caractère multifactoriel des cancers rendent toutefois complexe la compréhension de leur étiologie, alors que les enjeux sont importants : 40% des cancers diagnostiqués en France seraient évitables grâce à la mise en place de mesures de prévention adaptées. La surveillance épidémiologique des cancers, qui repose sur les registres départementaux (exception faite de quelques registres nationaux) est, à ce titre, essentielle. En basse vallée du Rhône, malgré l’absence de registre, l’expérience pilote du chef du service d’onco-hématologie du Centre Hospitalier Henri Duffaut d’Avignon (Vaucluse, France), qui consiste à recenser systématiquement les cas d’hémopathies malignes pris en charge dans 7 centres de soins du département du Vaucluse depuis une dizaine d’années, a permis la constitution d’une base alternative, de données datées et spatialisées. À partir de cette source de données, cette recherche souhaite proposer, via la mobilisation des approches géographiques, une (autre) lecture des risques d’exposition cancérogènes associés au développement des Lymphomes Non-Hodgkiniens de l’adulte. Elle montre que la géographie de la maladie n’est pas seulement le reflet de la géographie des facteurs de risques et que les circonstances dans lesquelles ces expositions ont lieu sont complexes, notamment car elles s’inscrivent à l’articulation des trajectoires individuelles et des trajectoires des territoires.
Mots clés :
Cancers hématologiques, Populations, Représentations, Risques, Territoires