Tel : 01 45 17 11 35jean.estebanez@u-pec.fr
Lab'URBA - UPEC
61, avenue du Général de Gaulle
94010 Créteil
Bureau : i2-224
ORCID : 0000-0003-3144-0183 (https://orcid.org/0000-0003-3144-0183)
IdHAL : jeanestebanez (https://hal.archives-ouvertes.fr/search/index?q=Jean.Estebanez)
Après un parcours de formation international en géographie, avec des séjours de recherche au Canada, en Italie, en Suisse, aux Etats-Unis, dans le cadre d’une bourse Fulbright, d’une thèse en cotutelle entre l’université de Paris 7 et de Genève, et de cinq ans d’enseignements à l’ENS de la rue d’Ulm, comme ATER puis comme AGPR, j’ai été recruté comme maître de conférence à l’université Paris-Est Créteil en 2012 et inscrit mes travaux dans le cadre du Lab’Urba (EA3482).
Géographie des relations entre humains et animaux
Ethiques et dispositifs de la mise à mort des animaux
Travail animal et travail humain
Les jardins zoologiques
Les natures urbaines
La nature des zones logistiques
Les jardins partagés
La place des animaux dans la ville
La santé globale (One Health)
Genèse et acteurs de la notion de One Health
Géographie comparée de la profession vétérinaire
Un premier volet de mes travaux s’intéresse à la dimension sociale des questions de santé globale (One Health), en réfléchissant notamment à sa généalogie (la façon dont la question est cadrée et par quels acteurs), aux types de savoirs mobilisés dans l’analyse des circulations zoonotiques et la production des recommandations de santé globale. Cet axe de travail s’articule à ma participation au comité scientifique du Domaine d’Intérêt Majeur de la Région Ile-de-France, One Health (2016-2022) et dans sa nouvelle labellisation One Health 2.0 (2022-2026). Cet ensemble de recherches est ancré dans l’axe prioritaire « Santé-Société-Environnement » de l’UPEC.
Dans un second volet de mes travaux, je m’intéresse à la façon dont les espaces urbains sont produits et gérés avec une attention renouvelée au vivant. Dans le cadre du Labex Futurs Urbains, je contribue à piloter le groupe de travail « Natures Urbaines », dont le terrain central est la cité Descartes de Champs-sur-Marne, mais qui ambitionne de réfléchir, par un gradient depuis les espaces urbains centraux vers les espaces moins denses, aux modalités variées de la présence de la nature urbaine (nature des zones logistiques, jardins partagés, place des animaux en ville…).
Une troisième dimension de mes travaux porte sur les dispositifs et régimes de justification de la mise à mort des animaux, dans une optique comparative. Analysant la façon dont la mise à mort varie en fonction des animaux (nuisibles, domestiques, sauvages, de rente…), des cadres professionnels (exterminateurs, tueurs, vétérinaires…), mais aussi des pays (France, Inde, Soudan) considérés, cette enquête au long court m’a permis d’effectuer plusieurs missions à l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort et au Rajiv Gandhi Institute de Pondichéry au sein du collectif Animort.
Enfin, une quatrième dimension de mes travaux, porte sur la façon dont le travail peut être une façon de conceptualiser nos relations aux animaux et plus largement aux vivants (certains animaux travaillent-ils ? certains animaux sont-ils mis au travail ?). Ces recherches se sont insérées dans le cadre de l’équipe Animal’s Lab de l’UMR Innovation (INRAe/Cirad) mais aussi auprès de collègues de l’Ecole d’Urbanisme de Paris puisque ces enjeux amènent à redéfinir les façons dont la ville est produite et gérée.
Projets